SPECTACLES

LIVRONS-NOUS TOUT ENTIER
À LA DOUCEUR
DE CONVERSER AVEC MON ÂME
d’après Rêveries du promeneur solitaire
de Jean-Jacques Rousseau
adaptées en trois parties
et interprétées par William della Rocca
depuis le 15 novembre 2025
C’est un homme calomnié, diffamé, sali, et profondément affecté et meurtri par une cabale d’une violence sans exemple – orchestrée, de plus, par ceux qu’il a longtemps cru ses amis –, qui, après une longue errance, va revenir, malgré tout, vivre à Paris.
Il y demeurera huit ans, jusqu’à son installation à Ermenonville, où il finira ses jours quelques semaines à peine après son arrivée.
Ce « complot » qui l’obsèdera pendant des années, et dont beaucoup croient encore aujourd’hui qu’il n’a été que le fruit de son imagination malade – c’est dire s’il fut efficace – a bel et bien existé, quoi que ses contempteurs, dignes héritiers de ses calomniateurs, se croient autorisés à en dire.
Mais, à défaut de le détruire, cette conjuration quasi unanime lui a permis de nous léguer des ouvrages incomparables dont celui que l’on peut à juste titre regarder comme son œuvre testamentaire et où sont rassemblées les méditations, fruits de ses promenades dans cette nature qu’il aimait tant, et que ses amis ont rassemblées dans un recueil posthume qu’ils ont intitulé « Rêveries du promeneur solitaire ».
Dix « promenades » composent ce livre – la dernière est inachevée – et comme l’a tout de même admis l’un de ses plus acharnés détracteurs : « Il n’a pas raté sa sortie ».
Mon adaptation de ce texte admirable est en trois parties. Celle qui ouvre le cycle fait entendre les trois premières promenades, la deuxième les trois suivantes, et la troisième les quatre dernières.
William della Rocca

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